Focal et Prestige Autoradio : avis croisés de deux leaders de l'audio pour automobile

Parlez-nous de vos gammes ?

Éric Audollent : La Mini de démonstration sonore de l’atelier de Prestige Autoradio est équipée de la gamme Ultima. C’est ce qu’on fait de mieux chez Focal. L’avantage est que l’on fait profiter du développement par exemple d’une gamme « Salon », à une autre des divisions. Développement professionnel ou grand public, on l’intègre dans l’offre car audio. C’est pratique, ça nous permet d’avancer plus vite que nos confrères. Ainsi le développement d’une technologie de membrane par exemple pour la gamme « Salon », puisque c’est le gros de notre marché en France, va bénéficier une fois maîtrisée à notre secteur automobile.

Comment intervenez-vous côté installateur ?

Pascal Trévisan : Chez Prestige Autoradio, nous intervenons pour sublimer le réalisme à l’intérieur du véhicule et là, cela nécessite mille talents pour intégrer harmonieusement et intelligemment le matériel au niveau « bafflage », filtrage, exclusion des bruits et sons parasites venant de l’extérieur aussi.

Le réalisme, quel que soit le type de musique, classique ou autre ?

Pascal Trévisan : Oui, nous visons la polyvalence. Après c’est une question de réglage. Soit vous voulez plus de grave, alors c’est une question de réglage à travers le caisson des graves, soit à travers le filtrage, qu’on va pouvoir régler différemment. Après le son, c’est très subjectif. Soit vous aimez plus de grave ou plus de medium.

Pour un réglage rock ou classique, cela concerne l’intervention du spécialiste, comme Prestige Autoradio ?

Éric Audollent : Oui, c’est là ou Prestige Autoradio intervient, nous, nous faisons une préconisation en tant que constructeur. Tout comme on aime les voitures vertes ou les voitures bleues, et bien Focal va vous donner une « couleur », un haut-parleur qui restitue la réalité la meilleure, la plus vraie possible. Par contre, si vous voulez un aigu plus précis, plus strident ou un grave plus bas, c’est Pascal Trévisan qui va, par le remplacement des haut-parleurs, du filtrage et de l’amplificateur, changer les choses. Notre marque vous apporte le haut-parleur qui restitue.

Tous les maillons de la chaine sont-ils importants ?

Oui, si on n’est pas bon en technique, en câblage, on peut faire « capoter » une bonne installation. Car le câblage c’est du fil, le fil c’est une antenne, l’antenne c’est un parasite. Ainsi, si vous faites installer un câblage en zigzag dans votre voiture, vous allez vous retrouver avec des grésillements, Pourquoi ? Parce que la personne qui l’a fait a « jeté le câble ».

Un câble, ça ne se « jette » pas, ça se travaille !

En effet, il y a un côté où l’on doit adapter discrètement les produits dans la voiture, mais il y a un côté où techniquement parlant, on doit faire un choix. On ne peut pas passer à droite ou à gauche dans l’habitacle.

Comment référencez-vous vos installateurs au niveau mondial ?

Éric Audollent : En France, nous en avons quelques-uns, comme Prestige Autoradio. Au niveau mondial les marchés ne sont pas les mêmes. Le marché américain est très démonstratif. C’est l’esprit « boum boum », le côté tunning, il faut que ça se voie. Ici sur notre marché, il faut que ça « s’entende » et que ça soit visible !

Et sur Paris, Prestige Autoradio est-il le seul pour vous ?

Oui. Et que vous lui envoyiez n’importe qui, ami, client, direction, on n’a pas d’inquiétude.

Et à partir du moment où la marque n’a aucune inquiétude, c’est parfait !

Pascal Trévisan : Pour moi, la confiance ça se travaille. Notre leitmotiv, c’est la qualité de la finition, un travail parfait, sans retouche. On a des clients qui viennent de Lyon, de la Côte d’Azur, ou de l’Etranger, de Belgique, d’Angleterre, de très loin parfois. Par exemple, un de mes clients nous a confié sa Porsche 991 il y a 2 ans, il n’est jamais revenu. C’était parfait à 100%. Il a pris un nouveau rendez-vous, car il a acheté une autre voiture à équiper.  

Éric Audollent : Je confirme, on peut conseiller Prestige Autoradio à ses relations professionnelles ou amicales. Pour le très haut de gamme, il y en a trois ou quatre en France, à Paris, il est le seul.

Du vrai spécialistes sur le très haut de gamme, il y en a de moins en moins car beaucoup se sont éparpillés. Il fallait aussi tenir sur la durée en matière d’autoradios, ce qu’a très bien réalisé Prestige Autoradio. L’autoradio a eu son heure de gloire, car les voiture avant n’en avaient pas, ni de haut-parleurs. Après il y a eu une génération d’installateurs qui n’étaient pas à la hauteur ce de qu’on en attendait. Aujourd’hui, les voitures sont de mieux en mieux équipées, ce n’est pas que l’installation marche mieux, c’est que l’on a douze haut-parleurs dans l’habitacle ! Avant, il y en avait deux.

Mais le nombre ne fait pas la qualité, et la différence est énorme. La meilleure façon de s’en rendre compte est d’écouter le son sur un véhicule test chez Prestige Autoradio Paris.